31/12/2017
Beauté-Privée (1)
« À la Libellule aux larges Yeux »
(Elle se reconnaîtra...)
Ô Pays du Sourire
Cantique des cantiques
Je n’ai qu’une Raison de Vivre
Toi ! Rien que Toi !
Tu tiens dans ta Main
Mon âme-papillon
Et je m’envole
En suivant ton Parfum
Je te vois
Comme un homme
Regarde une Femme
En Adoration
Je t’aime
Comme Tu es
Acceptant tes Défauts
Comme Tu...
Acceptes les miens
Chimère révélée
Ange ou démon
Tourment en Félicité
Soif dévorante
Tu aspires
Jusqu’à mon dernier
Souffle de Vie
Toi ma Sphinge
Au Monde Païen
Qui est le Nôtre
Ta Lune remplit
Mon Cœur de Délices
Je me lamente gaiement
De Toi
Ton Regard appelle
À de Sauvages-Voluptés
Tes Lèvres arquées
Pleines de douces Promesses
Me prennent au Piège
De ton Charme
Tu as bu
Toute la Flamme
De mon Baiser dernier
Avec une Faim
Inconsolable
À grand Renfort
De Soupirs
Entre tes Griffes câlines
Mon Martyre heureux
Me mène
À une Souffrance Infinie
Ô Belle-Sphinge !
Ô Amour !
Tu es l’Ultime
Énigme royale
Tes Baisers
M’enveniment
Tes ongles
Me guident
En Absurdie
Beauté-Privée
Tes Joues roses
Au Goût de fruit
À l’Heure vénale
Me font partager
Ta Candeur sensitive
Ma Lectrice
Ta Mer du Nord
Berçant tes Cheveux
M’inonde
En Rapsodie-fatale
Vénus
Aux Cheveux d'or
Je me meurs
De tes Présents
Doux comme Miel
Les Plaisirs du Lit
Ta Fleur-Jeunesse
Doivent êtres cueillis
Avec l’Empressement
Qui leurs sont dus
À Contempler
L'Éclat du soleil
Comme les Feuilles
Font pousser le Printemps
Semblables à elles
Nous jouissons
Des Fleurs de l’Ivresse
Sans Toi
Il vaut mieux Mourir
Sur-le-Champ
Que de continuer
À Vivre Seul
Puissions-Nous
Toi et moi
À Jamais
Jouir de la Vérité
Le meilleur
De tous les Biens
Et Nous Aimer
Sans ne plus
Jamais
Savoir... Compter !
© Jean DORVAL, le 29 décembre 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après les recueils de poésie Prélude in Poèmes et légendes d’Henri Heinen, et L'élégie amoureuse de Minnerme de Colophon ; et les chansons Never Turn Away du groupe Orchestral Manoeuvres in the Dark, et You Have Been Loved de George Michael
02:17 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : beauté-privée, comme un débutant, françoise, montana 1910-1920, 'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm | Facebook |
29/12/2017
Comme un débutant (1)
A Fan BingBing, actrice
Comme un débutant
Face à Toi
Portrait-Interdit
Je suis
Toujours maladroit
China-Girl
À la Sensualité-Énigmatique
Mes lèvres jusqu’au sang
Tu mords
Tes Jeux
Sont mes Maux
Frêle-Mousseline
Tu me Peace
& Love
Je te suis docile
Comme un cil
Glissant
De tes Yeux-Dieux
Ô Torrent-Ravageur
Je me perds
Dans ta Bouche
Mon Trémolo-Mandoline s’agite
Tout doucement
Puis lentement
Laisse-moi
Au gré du Moment
Porté par
Ton Courant-électro
Ravir l’Avenir
L’ivresse de Toi
Me fait boire à ma faiblesse
Je suis le bourreau de tes Désirs
Je souffle sur ta Lampe
Pour mieux la rallumer
Vivons-Nous
Pour Tout Nous dire
Sans jamais Tout Vivre
Ta Note-Orientale
Jaune-Brun
Benjoin de Siam
Me déconcerte
Ma Chambre-d’Hôte
J’écoute pleurer ta Joie
Depuis ton Bassin
D’Or, de Pourpre et d’Hyacinthe !
Muette-Rengaine
Tu exhales
L’œuvre de mes doigts
En fines Liqueurs
Sirène des Récifs-Passifs
Nos Débauches
Sont des Preuves
De Certitude
Le Poète
N’a qu’un seul Parti-pris
Le tien !
Ton Hiver me tient si... chaud
Poème épique
Qui tombe
À Pique
Je succombe
En Hécatombe
Liesse-Compagne
Pleurant et Chantant
Habilleuse de nos Nudités
À La Cité Interdite
Tu me conduis
En Démesure
J’embrasse ta blanche Nuque
Tes Lèvres rouges
Ton fier Visage
Ton Amour effronté
Tant de Fois
J’ai supplié
Tes Grâces
Mon Brame
Pour Toi
Me taraude
Caravane
De Soieries-Intimes
Miel
En goutte-à-goutte
Je bénis Cupidon
De t’avoir provoquée
Au milieu
De ta fuite
En avant
Je me morfonds
Je tutoie
Tes Lèvres-Gourmandes
Ce qui chez Toi
A enchanté mes Yeux
Dès le Début
Me dévore désormais
En Cata-Strophes
Je puise
À tes Baisers de Satin
Ô Étoile hâtive du Salut
La Noire Perle
De nos Vers
En Névrose
Dame des Silences
Tourmentés
De ma Mémoire-Affective
Livrée à mes fiers appétits
Accorde-Nous la Tourmente
À la Vie, à la Mort !
Ô Élévation !
Je t’ai pour Maîtresse
Serpent-Inspiratrice
De mes nobles supplices
Danse en moi
Sans discontinuité
Équaliseur de ma Bande-Song
Avec la Compassion et l'Art du Guérisseur
© Jean DORVAL, le 27 décembre 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après les chansons Just For Now d’Imogen Heap et L'eau À la bouche (b.o.f. l'eau À la bouche) de Serge Gainsbourg ; la BO du film The Holiday réalisé par Nancy Meyers ; et le film Le portrait interdit de Charles de Meaux
20:18 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : comme un débutant, françoise, montana 1910-1920, 'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm | Facebook |
24/12/2017
Ma Ciguë (1)
« À la Libellule aux larges Yeux »
(Elle se reconnaîtra...)
Ma Ciguë
Le Poison lent
De ton Amour
Me régénère
Moi
Qui étais Apatride
En ta Présence
J’ai enfin
Retrouvé
Une Bannière
Dans tes Bras
Ma Mère-Patrie
Je suis le...
Dormeur du Val
Ressuscité
Sans petits Jeux
Au Jeu de hasards
Tu m’inities
Sans contraintes
Douloureuse-Douceur
Tu infuses en moi
Venin-Absinthé !
Au Seuil
De l’Éternité
Ton Regard Menthe-Poivrée
Me lie à l’Envie
Quand l’heure
Des Voluptés sonne
Tu voles mes nuits
Et fais mourir mes jours
Ma Fleur-Indolente
Ton sein
Qui
Me réconcilie de Tout
M’abreuve
De ton Insolente-Nature
Et connaissant
Mon heur
D’un Air vainqueur
Tu distilles
Tes Liqueurs
En Arabesques-tactiles
Tout
Contre Toi
Je me laisse
Aimer
Arrimer
Ton Mont de Vénus
Me fait pleurer
Je trouve Refuge
Dans ton Bassin
Porté par le Lit
De ton Torrent
Comme...
Un Migrant-Affectif
Belle-Auxiliaire
De l’Amour
Je t’aime
Et je n’ai plus peur
De m’égarer
Dans ton Sillage
Je souffre d’Aise
De brûler
De Toi
À toutes Heures
Mignonne
Ton Ventre
En Attente
Me tente
Tu es
Ma Base
Mon Essaim
Ton Goût suave
Annule
Tous
Mes mensonges
Annonce
Ma victoire
Là où l’Oiseau
Accomplit son Chant
Se parfait le Poème
Deux Nuits s’y rejoignent
Deux Désirs s’y mélangent
Le poète chante
La Muse se pâme
Ainsi
Le Poème regarde le Poème
Droit dans les Vers
© Jean DORVAL, le 21 décembre 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ; et les chansons de Serge Gainsbourg Parce que et L'eau à la bouche
17:27 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : ma ciguë, montana 1910-1920, 'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
20/12/2017
Sauvage-Fahrenheit (1)
« À la Libellule aux larges Yeux »
(Elle se reconnaîtra...)
A la Nuit de l’Ode
Il pleut des cordes
Sur ma Guitare
Là où tes Étoiles
En Gerbes
Sont en Suspension
Cherchant
Ta Clé des Chants
Je fusionne avec...
Ton Feu mouvant
Vibrant, versicolore
Tes Parfaits Accords
Scintillement d’Astres
Et de Pierreries
Me font dériver
Vers ta Corolle d’Églantine
Au Sommet
Des Grands Arbres
Je veux t’embrasser
La tête à l’envers
Ton Visage
Entre mes mains
Et butiner le Miel
Des Abeilles Roses
La Lueur soudaine
D’un éclair
Comme surgi de l’ombre
Tétanise
Le Contour de tes Hanches
Stroboscope à la Nina Hagen !
Laisse-moi couler
Avec Toi
Selon ta Pente
Tantôt rapide
Tantôt lente
Lacis
Imprévisibles
Foisonnements
De Possibilités
Instruis-moi
Du Plus-que-parfait
Et de tes Gages en dépôts
Qui me tentent tant
Violine Pop’Art
Point-de-Fusion
En confluence
Ton Verre-Acier
Marque ma peau
Oscillation...
Fahrenheit 2552 et 2732 !
À la Feuille de Violette
Sort sa Lyre de Fragrances
En Vert-Jasmin
Et Chèvrefeuille
Déjanté-Punk !
Sauvage-Blues
Tu es mon Talisman
En Bleu-Pétrole
Overdose vitale
De Noble Brutalité
Fraîcheur juteuse
De Bergamote Reggio (2)
Boisé chauffé à blanc
Ambre gris minéral
Musqué, animal
Tu m’étourdis !
Et parce que Tu as
Les Yeux Verts
Tu élèves l’homme
Qui est en moi
Mes Vers-Nourrissants
Dévoilent nos Péchés
Nos Langages-Codés
A chaque Coup-Mutin
Mes doigts lutins
Révèlent ton Butin
Sous tes Jupons-Huppés
Le chaud Tissu imprégné
De la douceur de ton Corps
Frémit sous mon doigté agité
Ton labyrinthe impudique
Se laisse alors fleurir
Adieu ma Bien-Aimée
Puisque
Je te revoie de suite
Je t’aime de Jour
Comme de Nuit
Venise Ô Délice
Nous contemple
Rêveur en apesanteur
Suçant le frêle silence
De ta Bouche
Ton Goût captivant fourmille
Le long de mes lèvres
Ô ma Cité
Je suis saoul de ton Sang
Qui coule dans mes veines
Ton irrésistible
Rouge à lèvres
Me transporte en hypnose
Et m’entraine
Dans tes Battements de Cœur
Je veux par mes Baisers
Élever tes Nuits-Fauves
Là où les Hirondelles
Se rejoignent
Pour se donner la Béquée
Au coin
De notre Chambre
Malice
Ô Pays des Éveils
Ma Chartreuse
Qui se pâme
Ton Lac de Côme
Me transforme en Stendhal
Épris de Toi seule
Je reviendrai toujours
Dans ce décor
Qui est le tien
Vibrant Opéra-névrotique
Ô Ventre-Papillons
L’air brumeux, grelottant
Me pousse à te réchauffer
Comme un Refrain
Pour que renaisse
Toujours Notre Amour
Il faut qu’il meure
Chaque Jour
Ô Native Mutine !
Fille-Sacrée
Du Roi des Soleils
Je meure de plaisir
Touché par ta Loi
En plein cœur
Tu es ma Gourde
Dans ma traversée du désert
Au nom de ta Rose
Je fais fleurir
En Toi l’Été et l’Hiver
Ta chaude Jeunesse
En Couverture
Devient
Mon orgueil triomphant
Semblable à un Dieu païen
Tu me sacrifies
Ton meilleur Vin-Amant
Ta Jarretière carmin
Guident mes soupirs
Au Pont de ton Âme
Sous
Ton petit Soutien-gorge
Timbre-poste
Vert-Transparent
Deux Connexions
Me tourmentent
En Coloc
J’ai envie
De Taquiner
Tes Grains de Beauté
Aux Confins de ta Peau-ésie
À l’envers du Décor
Donne-moi la Main
Pour ne plus plonger
Que dans...
Nos fièvres brûlantes
Nos fièvres hurlantes
Ma Courtisane
Tes noirs Sourcils
Je les parcours de mes cils
Je suis ta Fontaine de Vie
Aux Sanglots longs
Jamais monotones
Sultane
Sur son Divan
Épanouie
Je te récite par cœur
Comme un apprenti
Ô Purgatoire langoureux
Ô surprenant Jardin
Sur ton ventre chaud et rond
Je m’isole du Monde
Je baise ton Front
Tu mords mes lèvres au sang
Le Fer rouge de tes Ongles
Me fait frissonner
La Balance d’or de ton Bassin
Libérateur de mon plaisir
Et du Tien
Reste un déluge de Justice féline
Dans un Champ de blé mur
La Fleur de la Rose musquée
Ne dure qu’un jour
Mais...
On ne peut l’oublier !
© Jean DORVAL, le 16 décembre 2017, pour LTC Poésie
Notes : (1) D’après : la Sonate pour piano n°16, en la mineur, D. 845 (opus 42) de Franz Schubert ; les trois chansons de Johnny Marr, l’ex-guitariste du groupe The Smiths : Candidate, This Tension et The Messenger ; la BO du film Upside Down, le film romantique de science-fiction réalisé par Juan Diego Solanas ; le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ; et les deux fabuleux parfums au masculin de la Maison Dior : Fahrenheit créé par Jean-Louis Sieuzac et Michel Almairac et Sauvage composé par François Demachy. (2) De Bergamote Reggio di Calabria
19:23 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : upside down le film, l'anneau sacré, ltc poésie : le serment du silence, jean dorval pour ltc poésie, ltc poésie, jean dorval, poète lorrain, ltc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, le photographe, christian hoffmann, metz - médiathèque du sablon : les meilleurs vieux à l’honneur, tania mouraud, une rétrospective, du 4 mars au 5 octobre 2015, au centre pompidou-metz, by jd, bientôt... très bientôt... un reportage sur la rétrospective sur, et un interview de tania, signés jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015, vitrine éphémère, collectif d'artistes, artisans, créatifs, et passionnés, vous invite, vernissage, vendredi 03 octobre 2014, à partir de 17h00, la magicienne susanna fritscher fait des bulles de cristal, au cpm, un été au cpm ! | Facebook |
14/12/2017
L’Amuse-Violoncelle (1)
À la Libellule aux larges Yeux
(Elle se reconnaîtra...)
Le Ciel plein de Soleil
Pèse sur la Terre
La chaleur augmente rapidement
Ta Peau nue se gorge de Lumière
J’ai chaud...
La Campagne alentour
Transpire
À travers les lignes de cyprès
Menant aux collines
Qui embrasent l’horizon
Cette Terre rousse et verte
Aux rares maisons dessinées
À deux pas de la Mer Tyrrhénienne
C’est l’Italie !
C’est mon pays !
C’est aussi le tien !
Toi, ma Moitié qui est Tout !
Aujourd’hui
Le Soleil
Déborde de toutes parts
Fait tressaillir le paysage
Monte à son point culminant
La Campagne bourdonne
De chants d’insectes
Et dans le crépitement de l’herbe
Les Fleurs-d’Icare sauvages
Distillent leur rayonnement parfumé
À s’en brûler les pétales
Tu es là insolente et pulpeuse
Allongée sur une chaise longue
À coté de la mienne
Tes Jambes contre mes jambes
La sueur coule sur mes joues
Ce sont les beaux jours
Et Tu ris
Sur le quai de nos Attentes
Toi ma Brune-Allumette
Je ne veux plus jamais
Que Tu te revêtisses
Ton drap de bain blanc sur les épaules
Tes cheveux lavés
Tes cheveux lâchés
Tes cheveux en arrière
M’ont fait rayer mon Vinyle
Que Tu es belle mon Sourire
J’ai envie de lécher ta Peau salée
Flanc à flanc avec moi
Tu m’avoues
Que je ne t’ai pas embrassée
Depuis ce matin
Que c’est bon
De te retrouver
De te savourer
De prendre le Temps
De te Vivre
J’ai faim de Toi
Comme un paysan
Adore sa Terre
« Viens dans l’eau ! », me dis-tu
Nous courons pour Nous étaler
Dans les premières vaguelettes
Tes jambes
Enserrent mon torse
Affectueusement
Et je te désire
Je serre les dents
Je ferme les yeux
Je me tends
Tout entier vers Toi
En t’enroulant
Dans le ballet du ressac en bataille
Le Soleil
Déverse un Triomphe de Feu
En ivresse opaque
Chaque épée de lumière
Jaillit du Ciel
Réchauffe
La surface de l’eau
Qui en bout presque
Sur la plage-miroir
Le sable est éblouissant
Les coquillages blanchis
Le halo aveuglant de ta bouche
Me brûle
Dans l’écume des assauts de Neptune
Tu es recouverte
De poussière de Mer
Et je me consume
Dans ton Brasier d’embruns
Non loin de là
Une chute d’eau fraîche
Coule derrière les rochers
J’ai envie d’y retrouver
Son mur d’eau
Le murmure
De notre effort plaintif
Au passage des oiseaux
La rencontre des nuages
M’entraîne, m’enchaîne
À ton Serment
J’essuie
La sueur de mon front
Et celle qui perle
Gracieusement
Autour de ta Bouche
En t’embrassant
Je reconnais
Tous les Bruits-Familiers
De ta Respiration
Les yeux fermés
Je recompose
L’itinéraire d’aveugle
Avec lequel
Chaque fois, je parcours ton Corps
En te menant sur la lande sablonneuse
Le Partage des Innocents
Nous poursuit
Jusqu’à la banquette arrière
De Ta voiture rouge
Garée dans une pente...
J’ôte le frein à main !
Nous avons le visage
Recouvert d’étoiles de sel
Une sirène hurle
Dans le lointain
La merveilleuse Paix
Celle du Vin Demoiselle
Rafraîchit nos tempes
L’été endormi
Entre en Nous
Comme une Grande Marée silencieuse
À ce moment précis
Sur la route de ta Soie d’échine
Je tire le Fil d’Ariane
Qui me perd
Dans ton Labyrinthe-aux-Papillons
Nous sommes prêts
À tout revivre
Juste pour LE vivre
Une nouvelle fois
Libérés, purgés de tout mal
Remplis d’espoir et de minéraux
La Pluie tiède tombe
Tu portes ta Nudité à merveille
Celle de notre Première-Rencontre
Es-Tu contente de me voir ?
Donne-moi la main
C’est notre Anniversaire !
Alors comme par défi
Tu remets ta vieille chemise de coton usée
Puis, t’approchant de moi
Féline-Câline
Tu m’invites à souffler à Deux
La Bougie de nos Un An
Je rêve de mourir sur ta Scène
Dans un Baiser
Le Cœur toujours en Alerte
© Jean DORVAL, le 14 décembre 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après la Sonate pour piano n°16, en la mineur, D. 845 (opus 42) de Franz Schubert ; le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire ; le roman L’étranger d’Albert Camus ; et l’écoute de l’œuvre musicale de Johnny Marr, l’ex-guitariste du groupe The Smiths
17:14 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l'amuse-violoncelle, nuptiale insomnie, solaire-ballerine, chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune | Facebook |
06/10/2017
Tes Yeux-Vers (1)
À la Libellule aux larges Yeux
Ma Boule de Cristal
Flamboyant de Joie
Le Feu qui t’habite
Rougeoie tes Joues
D’une Pourpre-Abricot
Pour tes grands Yeux-Pers
Fervents-Travers
Je suis prêt à me perdre
En Absinthe
Lueurs-Mentholées
Tes Transports-Effectifs
Sont plus Puissants
Que l’Impétueux
Torrent des Montagnes
Épousant chaque recoin
Du Paysage
Ô Toi
Mon Plaisir
Et ma Gloire
Je t’offre
Ces quelques Vers
Pour te faire Rêver
Ton Cœur
En Vendange
M’accueille
D’un Éclat-Mystérieux
Ta Voix m’innocente
De tous nos Péchés
Je sommeille
À l’Ombre
De tes Cils
Tout Entier
Tu me ravis
D’Importance
Ton Aurore
Me console
Me fait prendre
Mon Essor
Tu as
Le Parfum des Anges
J’épouse
Ta Chaire-Spirituelle
Et passe
En Mode-Manuel
Le Feu-Diamanté
De tes Yeux-Vers
Me rend esclave
De ton Âme-Slave
Je t’obéis
En Félicité
Tu guides
Mon Dévouement
Ton Fleuve-Agile
Sur ma Vie
Ruisselle d’Émoi
Me Purifie de Tout
Ma Compagne
Qui sur ma Vue
Glisse
En Ombres-Chairs
Au Creux
De tes Forts-Accents
J’épanche
Mes Notes-Jointives
Belle-Inonde
Séduisante
Toile de Soie
Tu te pâmes
En Oraison
Et...
Au Confessionnal du Cœur
Tu m’étourdis d’Ardeurs
Ô Liberté Chérie !
Dans ta Hotte
Très Hot
J’instille
Ma Sublime
Je te débauche
Bouchée-à-La-Reine
En Langoureux-Vertiges
Ma Chrysalide-Fétiche
Frénétique
Et Frémissante
Tu déplies
Tes Ailes dans ma tête
Et Tu me fais
Prendre mon Envol
En ta Mémoire-Affective
Indolente et Voilée
Ô Irradiant-Climat !
Tu es la Neige
Et la Lave
Mélangées
Âme en Ressac
Teintée d’Azur
Glacée de Rose
Larmée d’Or
Je suis perdu à Dessein
Seul dans ton Linceul
Liqueur-Suave
Qui me ronge
Ô ma Vie !
Ô ma Reine !
Ô ma Petite-Mort Intime !
Tu remplis mon âme
De ton Soleil
En toute Saison
Ô Vivifiant-Climat !
Tu es
La Glace
Et le Feu
Toutes nos Extases
Sont Nectar
Aussi subtil
Qu’harmonieux
Je veux peindre
Ta Sensibilité
Je veux peindre
Ta Beauté
Je veux peindre
Ta Jeunesse
L’Air de Fête
Qui balaye ta Jupe large
Imprimée
Des plus belles
Fleurs des Champs
Dans lequel je flotte
Me fait quitter la Galaxie
Saveur-Orientale
Splendeur-Vagabonde
Jacinthe-Blanche
Jacinthe-Rouge
Ma Tasse de Thé
Notre Monde s’endort
Dans ta chaude Tanière-Ambrée
Je déchire les ténèbres
Pour faire place
À ton Sourire
Ton Théâtre
D’Ombres et de Lumières
En représentation continue
S’anime à toute heure
La Joie monte en moi
Comme la Marée
Le Parfum
De ta Gorge nue
Me pousse
Au Baiser de Foi
Chant
Des Vendanges Tardives
Vin de Miel Sacré
Ton Cri-Poussif
Sonne toujours le Départ
De ta Chevauchée
Je suis le Partisan
De tes Courbes
Ton meilleur Défenseur
Hier c’était l’Automne
Voici l’Été de tes Bras !
Je veux bâtir
Pour Toi
Et avec Toi
Un Autel à Bonheur
Mes Rimes-Animales
Te sont confiées
Ma Royale-Victoire
Mon Mime-Fécond
Je jongle entre
Tes délicieuses
Morsures et Griffures
Ma Colombe-Vitale
J’adore ta Passion
Celle qui me mène
À tes Hanches
Savoureuses et Offertes
Alors
Mille Sonnets
Mille Sonnettes
S’accordent
Et résonnent
En Nous
Tout en Toi
Est digne d’être Aimé
Ton Œil mauve
Me conduit
À tes Nuits Fauves
Aimons-Nous Doucement
Mais...
Aimons-Nous Vivants !
Mon Opaline
Aux Seins butinés
Que je pointe du doigt
Mon Opaline
Aux Reins profonds
D’où surgissent
Mes Étincelles
Tu es
Mon Indulgence-Plénière
Aimons-Nous Goulûment
Mais...
Aimons-Nous Vivants !
Je Laboure
Et Ensemence
Ton Cœur-de-Bonbon
Comme on hérite
D’une Terre-Inconnue
D’un Nouveau-Monde
Tes Bas-Résilles
Rouge-Carmin
Tes Hauts
De Hurle-Levant
Font tinter
Ma Cloche-de-Brune
Et me rappellent
De toujours Veiller
Sur la Tente-Commune
À tes Côtés
J’ai plus de Souvenirs
Que si j’avais
Déjà
Mille ans de Vie
Et d’Envie
À tes Côtés
Tout s’arrête
Et continue
Se renouvelle
Pour Toi
Et en Toi
Je suis
Le Voyageur du Temps
Qui s’écoule
Paisible
Et Souverain
Le tien, Rien que le Tien !
© Jean DORVAL, le 28 septembre 2017, pour LTC Poésie
(1) D’après la chanson As we open, So we close des OMD (2017) ; et le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1867)
14:25 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : tes yeux-vers, mots pour la muse, le nouveau recueil de poésie de jean dorval, édilivre, saphorisme, jazz’salomé, flagrant d’Élie, a belle et la bête, l’orientale-inclinaison, la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd | Facebook |
03/10/2017
Place de Chambre (2)
À la Libellule aux larges Yeux
Dear Milady
Dans cette Mansarde
Place de Chambre
Je m’allonge
À vos Côtés
Face à l’œil-de-bœuf
D’où filtre l’Appel
De votre Grand Large
Votre Bouche
Où se noie mon cœur
Reste l’Abîme
De ma Langue Natale
Votre Eau de Source
Votre Courant-Sensuel
Libres et rapides
Restent mes Transports
Amoureux
Et Langoureux préférés
Vous
Mon bon Plaisir
Et ma Gloire
Je Vous offre
Mes Rimes
Comme on dégaine
Sa Rengaine
Un Jour d’Aubaine
Et au plus haut
Du Ciel
Ma Chère
Votre Robe
Où l’Aube transparente
Se reflète
Et où
Votre Âme s’épanouit
Reste un Poison Libérateur
Provoquant entre Nous
Une Petite Mort
Bien méritée
Ombre-Vénus
Vous me poussez
À soulever
Hardiment
Vos Jupons
Pleins d’Atmosphère
Sans en avoir l’Air
Et à Vous regarder
Droit dans les Plis
Jusqu’à vos Dessous chics
Vous la Berceuse
Au Giron vainqueur
Vous échauffez
Mon Cœur de Lion
Et réchauffez
Mon Heur Templière
En Croisade Sentimentale
Ô Reine de nos Péchés !
Ô Grandeur Sublime !
Ô Femme !
Je respire l’Émosphère
De votre Chevelure
Et je pars en vrille
Abîme-Mystique
Qui me place
À deux doigts du doute
Et me pousse à la dérive
J’adore le Souvenir
En Renouvellement
De vos Épaules Nues
Vos longs Enlacements
Me délivrent
Me délient
Et finalement me lient
À Vous
Que Vous êtes Belle
Dans ce Rêve
Éveillé, partagé
Vous le Temple idéal
Où vont toutes mes Prières
Pour que l’Amour
Triomphe toujours
Les Chants
De nos Espoirs
Sont les plus beaux
Extase-Finale
De nos Cris de Joie
En Apesanteur
Mon Immortelle
Au Ventre
En Danse Charmante
Vous me subjuguez d’Infini
Vos Larmes-Fatales
Ô mon Doux-Bourreau
Me poussent
Au Désir Coupable
Dame d’Atour
Je souffle sur votre Lampe
Afin d’allumer
Le Grand Jour
Et au Soupir
De la Flûte de Pan
Vous déversez
Votre Printemps
En Suaire de Nuages
En Célestes Rivages
Ô mon Destin
Tête-à-tête Insatiable
Et avide d’Espérance
Comme un Vaisseau
Vous prenez le Large
Dans le Miroir
Du Temps qui passe
En réaffirmant mon Espoir
Alors
Je dévore vos Seins
Comme un Plaisir Clandestin
Qui me mène
À toutes vos Bénédictions
Tel un Condamné
À Vivre
Un Irrémédiable Bonheur
En Vous, et Vous seule !
© Jean DORVAL, le 26 septembre 2017, pour LTC Poésie
(2) D’après les chansons : The Sea de Morcheeba (1998), You're the Best Thing About Me des U2 (2017), et Station 13 d’Indochine (2017) ; et le recueil de poésie Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire (1867)
23:01 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : place de chambre, nuptiale insomnie, solaire-ballerine, chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune | Facebook |
20/09/2017
Nuptiale Insomnie
À la Libellule aux larges Yeux
Milady
Il n’est de jours
Qui vaillent
D’être vécus
Plus beaux
Que ceux que je vis
En ce moment à vos Côtés
Ô combien
Je songe
À ces Instants
Bénis d’Éternité
À toutes ces cloches
Qui sonnent
Dans ma tête
Comme un Air de Fête
Quand je suis avec Vous
Mon Héroïne
Qui me prive
De toute tranquillité
Vous occupez
Mon Esprit
Comme un mal nécessaire
Aigu et soudain
Et dont on ne peut guérir
Je ressens
Pour toujours
Au plus profond de moi
Un souffle de Vie
Un souffle de Vous
Votre immense Tendresse
Votre Bonté d’âme exemplaire
Emplissent mon cœur
D’une fièvre tropicale
Bordent mon coeur
D’une intime moiteur
Ma Compagne
De corps et d’esprit
Vous le provoquant Bouleversement
Qui m’est si cher
Vous réveillez la Petite Musique
Et le sonnet qui jaillissent de moi
À tout moment
Le Jour nouveau
Est arrivé mon Amour
Comme le Vin de l’Espoir
Celui de l’Allégresse
Revenue
Et mise à nue
Ma Connivence
Avec Vous
Ensemble, Nous !
Je sens que tout va changer
Je suis enfin ce que je savais
Je vois le Ciel si Beau
Madame
Il faut Vous aimer
Savoureusement
Comme
On allume un Flambeau
Comme
Un cœur bat la Chamade
Je Vous veux Immortelle
À flanc de colline
Telle une Vigne grimpante
Qui m’enserre de tout son Être
Je me consume
Toute la Nuit
Pour votre Visage
Où je me perds
Je suis prêt
À tout conquérir
Car Vous m’éclairez
D’une Lumière
Plus irradiante
Que celle de l’Univers
Ma Tourmente
Mon rêve
En résonnance
Partout
Vous m’amenez
A votre Corsage
En Chanteur
Comme un mercenaire
En Love-Campagne
Je pars à votre Conquête
Je pars à votre Reconquête
Je suis le corset
Qui remonte votre Poitrine
Comme deux mains
En balade
Comme deux mains
En aubade
Je me promène ainsi
En complainte heureuse
Par toutes vos étoiles
Votre Ciel m’électrise
Cent mille fois
Oui, je le jure !
Vous le Miel des Sens
Je Vous rêve
Je Vous respire
Vous me faites
Mourir d’Amour
À feu doux
Pour Vous
Je suis le Gardien de la Mort
Pour Vous
Je suis le Veilleur de la Vie
Et puisque
Je ne peux vivre
Sans Vous
Diane pécheresse
Je cours
Je cours toujours
Vers Vous
Mon Galant-Équipage
Vers
Le Temps qui passe
Vers
Votre sublime Tombeau
Vers
Vos Voluptés grecques
Ô palpitante
Horloge-Biologique !
Tout commence Ici
Voilà !
Je suis le feu follet
Le naufragé
Du silence
De vos respirations
Et Vous expirez
Tous les Génies de la Création
En une seule fois
À chaque soulèvement
De votre poitrine
Je me régale
De votre souverain Sourire
Je ne peux
M’en éloigner sans pâlir
Vos Faveurs
Me rendent plus juste
Vos Faveurs
Me rendent Tout
Vos Faveurs
Me font enfin revivre
Grâce à Vous
Le Vent de mes prières
S’intensifie
Grâce à Vous
Je ne crains
Plus rien
Vos yeux
Vos lèvres
Ma Reine
Je ne peux
M’y soustraire
Sous peine
D’étourdissement
Comme l’Ouragan
Emporte tout
Sur son passage
L’Amour vrai
N’a que faire du rang
Et de la fortune
Il ne se contrôle pas
Pour un seul
De vos Baisers
Je suis prêt
À tout perdre
Je suis prêt
À tout quitter
Ô mon Clair de Lune
La chouette
Qui hurle
Annonce
Notre Symphonie
Du Nouveau Monde
En Ouverture
Bonne Nuit
Mon Amour
Qui ne peut
S’apaiser
Je voudrais
Être l’Oiseau
Porteur
De tous
Vos Messages
Porteur
De tous
Nos Présages
Mon Alcôve
À chaque
Tombée de Nuit
Je descends
Pour mieux
Mourir en Vous
Ô Douceur !
Ô Minutes heureuses !
Je me meurs
De lire vos mots
Je me meurs aussi
De les entendre
Le lever de rideau
Vous appartient
Votre Robe
Est mon linceul
Sonnez trompettes !
Roulez tambours !
Notre Amour
Sourit à la Vie
En battements
De Coeur
En battements
D’Elle
Le Lit Nuptial
Devient alors
La Table
De tous
Nos Sacrifices
Une Offrande
À sang pur sang !
Ma Passagère
Vous parez ma volonté
De tous vos Bienfaits
Dans vos Bras
Ma pauvreté disparaît
Vos Hanches amoureuses
Votre Dos et vos Seins
Votre Morsure et vos Baisers
Me donnent
Un avant-goût de la Soie
Votre Âme
Plus vaste que l’Océan
Héroïne
De la Fin des Temps
Mystère-Païen
D’éternelle-Intensité
Honore ma Nuit de Roy
Comme
Un Trésor d’Intimité éclos
Milady
Je suis le Chemin
Le Voyage Initiatique
La part de l’Autre
La vôtre !
Vous
Le Bouquet final
En Petite Mort
Le Soulier de Satin
En Grande Joie
Révélant
Mon Génie-Créateur
Et mon Destin-Flamboyant
Je Vous respire
Avec l’Ivresse
Et la lente Gourmandise
De l’Amant
D’un Corps adoré
D’une Âme exquise
Dont moi seul
Sait cueillir
La Couronne de Fleurs
© Jean DORVAL, le 21 août 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) D’après les musiques Theme et The End du film Shakespeare in Love de John Madden (1998), la chanson Station 13 d’Indochine (2017), et Les Fleurs du Mal de Baudelaire (1867)
22:31 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : nuptiale insomnie, solaire-ballerine, chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron | Facebook |
16/08/2017
Solaire-Ballerine
A Elle Fanning, actrice
Blondine-Ondine
Ta Clé de sol Indy
M’émoustille
D’importance
Toi
L’Icône Top-modèle
La Girl-musicale
En Solaire-Ballerine
Tu balances
Tes cheveux
Pour mieux
M’apprivoiser
Me donner
Le Baby-Love Blues
Héroïne-Proie
Starlette
D’Hollywood
Chewing Gum ©
Qui colle à la peau
Blonde diaphane
Dont je suis fan
Ton ascension
M’hypnotise
Et m’attise
Contrat
De Beauté
Ô Mutine
Au débardeur-coton
J’ai envie
D’ôter
Ton chapeau de paille
Be ma Love
Romantique
Et Troublante
Ingénue
Mise
À nue
Suivant les bretelles
De ton Soutien-gorge
En bataille
Tu es
Ma Route des Indes
Semée
De tendres épices
Au pied
De ta Rune de Vie
Je fais glisser
Ton Fouta
Soie de Chine
Et enlève
Tes sandales
Miss Elle
Qu’il fait chaud
Auprès de Toi
Je me promène seul
Dans tes soieries
Je vois ton reflet
Dans la Lune
En noir et blanc
En haut du rocher
Dans le Gange
Le Créateur est présent
Dans l’Insondable
De ton Âme-Baladeuse
Bouleversante
Poussière
Dorée
Et d’orage
Solaire-Stella
Les flèches
De Kamadeva
Inspirent notre Partition
Le jasmin
Le champaka
Le shirisha
Le lotus bleu
Et la fleur de manguier
Accueillent les oiseaux
Qui chantent
Ton Printemps insolent
Avec Toi
Je joue dans
Les contes des mille
Et une prises de positions
Kâma-Sûtra
En Moisson nouvelle
Été léger
Comme une plume
Tu me berces
De pulsions subites
Craquante et intense
Feuille d'Amante poivrée
En Top-mousseline
Ta Ligne de mire
Mutine-Ballerine n°19
Charnelle
Est partout
Sur mon calendrier
Le délicieux fouillis
De tes cheveux
M’invite
À entrer
Dans ta Danse
En blé fauché
Quand Tu viens
M’enlacer
Sur mon Oreiller
À la Nue-Tombée
Tu justifies
Tous mes rêves
Tu me rends
Complètement marteau
Ô Violoncelle
Déci-Belles
En mélancolie
Couleur-Chaume
Que je fais vibrer
Comme on raconte
Une histoire
Les yeux fermés
Du bout des Doigts
© Jean DORVAL, le 16 août 2017, pour LTC Poésie
© Crédit photos (D. R.) :
Elle Fanning dans Madame Figaro Magazine Juin 2017
By Damon Baker
16:40 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : solaire-ballerine, chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd | Facebook |
13/08/2017
Chutes de Vers (1)
Pour Élie-Salomé
De grande évasion
En confiante révélation
De constante élévation
En claire jubilation
Ma Love-Intention
Tu m’écartes
De mes austères chemins
Je pense à Toi
Et la force de tes maux
Consécration de mes mots
Me déconcerte d’importance
Je suis condamné
À être seul avec Toi
Tel
Un Reclus Amoureux
Voilà le traitement
Qu’il me faut
Tous les jours
À toute heure
Comme un secret
Rendu public
Je suis ton air de fête
Ton aide (de lit) de camp
Mon désir
Le tient
Le nôtre
S’exprime
En soudaine ferveur
Les fleurs des champs
Que je t’aie rapportées
En cette matinée
D’électriques nuées
Ne sont pas prêtes de se faner
Car elles témoignent
De notre Passion indélébile
Je suis le porteur
De ton adorable sourire
Ce ravissement grimpant
Qui le long de mon cœur
Tisse avec ardeur
Sa Parure d’Or
Tu es la source gaillarde
Assoiffant mes lèvres et mon corps
Je bois de tes eaux
Limpides et intrépides
En chute libre
Tu fonds dans ma bouche
Comme
Une petite Mirabelle
Je puise mon énergie renouvelable
À ta fraîcheur vive et sincère
Comme un Soleil inépuisable
Que j’inspire
Et qui m’inspire
Mon Arche d’Alliance
En Entente Corps-diale
J’écoute tes incantations
Et je renais
De tes profondeurs
Judéo-marocaines
De tes confins attendrissants
Mon splendide
Mois de Mai
Je suis à Toi
Comme
L’ultime étoile est à la Nuit
Comme
L’intime est à Minuit
Je te vis
En version intégrale
Mon aimable
Et inestimable Symbiose
Tous les recoins
De mon âme
Débordent
De ta frénésie
Mon Âtre
En indolence prolongée
Je suis riche
De tes mille offrandes
Et je m’élève en Toi
Comme une Prière Vivante
Je rejette
Tous les rêves
Qui t’ignorent
Tous ceux
Qui ne parlent pas de Toi
Je goutte à ton reflet
Comme un fauve
Jamais repu
Au point d’eau
Ma Love-Intention
Conduis-moi
Sur ton Chemin
De Délivrances
Mon cœur
Y brûle en aveu délicieux
Mon cœur
Y brûle de joie mélancolique
Depuis notre Rencontre
Ta Lampe-Éternelle
Rayonne d’Ambre
Réclamant son dû :
Le Sacrifice des Alarmes !
Ta chandelle
En Veilleuse-Intégrale
Fond tout au long de la Nuit
Qu’elle fait luire patiemment
Aimer
N’est pas sans larmes
J’arrête là
Ma poursuite sans fin
Du Plus-que-Parfait
Tu es l’Attrape-Rêves
Qu’il me faut !
Nos âmes
Explosent en Supernova
Plaisirs stellaires
Solaire-Duo
En rouge crépuscule
J'ai assez d'Amour
En moi
Pour brûler
Comme un Soleil
Une Éternité-XXL
Pour préférer
Ton bonheur au mien
Ta Vie à la mienne
Mon Refuge
Tu me fais exister
Tu me fais coexister
Ton aveu me nourrit
Mon aveu t’éblouit, t’épanouit
Je te chevauche
Tel un Spahi chargeant
Face à l’Amour
Tes mains me guident
Vers ton Pubis-Anubis
Antre de la Petite Mort
Présent renouvelé
Mât de cocagne réinventé
Comme je t’aime
Tu enlaces nos Vies
Tu Nous plonges
Dans l’extase bénie
Tu m’instruis
Tel un Dieu
Tel un Surhomme
En formation continue
Cependant sache
Que nul ne t'apprend
Sans désirer
T’apprendre par cœur
Sans relever le gant
De l’Amour-Fou
Tes rêves d’Alice
M’émerveillent
Ton printemps
Doux-Floréal
Bleu à l’âme dissident
Me berce de jubilation
Aura-Bienfaisante
Ô frêle
Et frais murmure
Je susurre
Tes lueurs musiciennes
Qui m’enveloppent
À tout moment
Me protègent
Me réchauffent
Ta Beauté
Sensibilité
Sincère
Et pure
Scintille
De toutes parts
En moi
Nous sommes
Deux Êtres
Qui se reconnaissent
Dans l’éclosion
Mutuelle
De leurs Sentiments
Il faut prendre le temps
De s’asseoir
L’un à côté de l’Autre
L’un en face de l’Autre
De goûter
À l’Instant-Rossignol
Pioupiou stridentin
Qui du haut d’une branche
S’égosille en notes éphémères
C’est le moment
Où les Amoureux
Se lovent d’impatience
Et s’idolâtrent
Mon A(i)mante
Éteins mes yeux
Et je te vois
Quand même
Bouche mes oreilles
Et je t’entends
Malgré tout
Mon Amour
D’Argane
Et d’Encens
Je marche
Toujours à tes côtés
En t’invoquant
En prononçant
Ton prénom
Encor et encor !
Élie-Salomé
Princesse-Mogador
Je te sers
Sans faillir
Ni défaillir
Avec
Mon cœur
Mes mains
Mes lèvres
Mon Aimée-Sépharade
Je te porte à mon cou
Comme
Un Nœud d’Amour Algérien
Tu es la vague
Qui me drague
Tu es la vague
Qui me divague
Dans
Nos silences incrédules
Je veux te dire
Des mots délicats
Des mots fous
Des mots inédits
Des mots d’ailleurs
Des mots inventés !
Mon Artiste-Vitale
Sans Toi, je suis puni
Ne reste jamais loin de moi !
Ne pars pas longtemps sans moi !
Reviens-moi toujours vite !
Soyons légers !
Soyons impertinents !
Soyons conquérants !
Soyons enfin Seuls !
Soyons à Deux !
D’une main adroite
Je discours
Avec tes courbes
Pas étrangères
Loin des incertitudes
Au final
Plus rien ne compte
Car tout compte !
Voici
Cent et une proses rouges
Livrées par mes soins
Au Clair de Lune
À ta discrétion
Je suis en Toi
Toujours
Entre abandon
Et guérison
Peut-être même...
Sur la voie de la démence !
Semblable
À une flamme
Qui me brûle à l’âme
Tu me consumes
À l’Intégrale
Autour de Nous
Tout est en suspens
Comme
Un cri de Joie retenu
Dans la Nuit sauvage
Le Monde s’arrête
Dans la ronde brune
De ta malice
En Indécence
Mon Amour
Il faut boire
À ta Coupe
Pour Vivre
Ce que disent
Si bien nos yeux
Mon Gerbera-Pourpre
Mes plus belles prières
Mes plus fortes fièvres
Sont nées en Toi
Divine-Contagion
Épidémie-Solidaire
À partager en Duo !
Et pendant
Que mes mains
Te conduisent
De tensions
En pertes de contrôle
Je te délivre
À l’état brut
Un plaisir authentique
Un plaisir incontestable
Un plaisir à déguster
Conjointement
Comme Éluard
En peu de mots
En peu de gestes
Il faut tout Nous dire
Il faut tout Nous avouer
Ma Love
Tout est écrit d’avance
Et quand le plaisir
S’étire dans ton regard
Plein de sincérité
Et d'espérance
Alors le charme de l'Existence
Souligne tes traits radieux
Je te contemple
Avec l’ivresse d’un A-Mateur
Ton image ne peut s’évanouir
De loin comme de près
Ton éclat s’écoule de tes yeux
En une aquarelle
Qui s’étire sur ta peau lisse
Tu conserves ma tendresse
Et mes caresses
Comme une Houle-Couveuse
Entre tes Seins
La Lune glisse
La Musique de mes louanges
Trouve enfin Asile
A Toi seule
Je veux faire
Ressentir le frisson
Tout du long
Des plis de ta Voile-Secrète
Tes larmes joyeuses
Plissent entre mes doigts
Comme une eau en Souvenance
Accroché à ton cou
Je suis troublé en harmonie
Dans la Lumière crue
Du Petit Matin
Où je perds
Le Nord à dessein
En Constellations explicites
Entre ta Grande ourse
Et Cassiopée
La Petite ourse
Le Dragon
Et Céphée
S’en émeuvent
Ma Terre-Glaise
Que je pétris
Tu guides mes mains
Avec l’insouciance d’une Initiée
Jusqu’au bout
De l’Insatiable
Ma Love-Intersession
Ne suis-je pas trop vieux
Pour m’autoriser ta jeunesse ?
Ne suis-je pas un tyran
Usant de ta Beauté ?
Ne suis-je pas un profiteur
De ta Tendresse ?
Que nenni-da !
Je te mérite !
Et je t’assume !
En me lovant
Dans tes bras
Comme
Un enfant dans la Nuit
Je me retrouve
Le visage contre Toi
Les yeux clos
Quand mon souffle
Expire par ta bouche
Je poursuis ton chemin
Pour que Tu provoques
La Métamorphose
Qui s’empare de moi
En mille endroits
Je frissonne
Je tremble
Je suis en Communion
Tu es ma Lanterne-Union
Qui brille
Depuis la Colline de Sion
Garante de notre Passion
Jusque dans le noir
Je reconnais ton visage
Et me noie
Dans le Vin de Moselle
Dans le Vin Demoiselle
Je frôle tes tétons
En soufflant dessus
Comme une Braise
De Chair et de Sang
Subjuguée
Pour entretenir
Notre Feu-Sacré
Notre point de non-retour
Comme
Une aiguille de montre
Face à un aimant
Je suis
Aveuglément
Ton corps
Du Nord au Sud
Ma Troisième Dimension
Es-Tu réelle ?
Mon Amour
Ce qui est
N’existera plus
Demain
Alors
Vivons maintenant !
Je ne repousserai jamais assez
Le moment d’écrire sur ta peau
Et de lire ton corps
Pour créer le Besoin
Dans tes cheveux
Je me perds en atmosphère
En te chantonnant
Des douceurs à l’oreille
Mon cœur pour Toi
S’élève si haut
Qu’il ne retombera
Jamais plus sur Terre
L’infiniment vaste
De ton Âme
Dont je suis devenu
Le Berger
Me conduit
Aux Contemplations
Je sombre
Prisonnier
De ton Courant-Ascensionnel
Je m’approprie tout de Toi
Et me livre sans concession
À tes Attentes
Ciel !
Nous sommes isolés à Deux !
Ciel !
Nous sommes partagés pour Deux !
Ma Sphinge
J’ai besoin
De nicher
Ma Solitude
Dans tes draps
Tu restes
Ma plus longue Convalescence
Dans tes bras
Je remets mon Esprit
Et je flotte
Entre Ciel et Terre
La douceur
De tes doigts
M’enchante
Tu traces
Sur ma peau
Les plus beaux motifs
De mourir d’Envie
La Nuit devient
Enfin infernale
À bon escient
Délicieuses tensions
Répandues
En arabesques tactiles
En délices boréals
Chaque matin
Me conduit à ton Parfum
Vanille-Tabac
Tu es ma réconciliation
Une et indivisible !
Une et inépuisable !
Qu’est-ce que
Le Temps à tes côtés ?
Si ce n’est
Que le Paradis perdu
Retrouvé ?
Mon Âme
Tu es
Grande ouverte
À mes assauts
Et je te fourrage
Avec l’élégance
D’un sabre
Rentrant
Au fourreau
Avec une rectitude
De métronome
Cela me fait
Tant de bien
Que Tu penses
À moi
Quand je pense à Toi
A chaque Seconde
Mon merveilleux
Agent de liaison
Ce que le temps détruit
Toi Seule peut le réparer
Tu effaces
Toutes mes incertitudes
Toi
L’Amie
La Confidente
L’Amante-Hypnotique
Je te confie
Toutes mes faiblesses
Tu transperces
Tout mon être
De tes Vagues à l’Âme
Mon Insomnie
Ta blanche apparition
Scintille
Tes manèges
Me font tourner la tête
Tu rassembles
Toutes mes Forces
Par la puissance de tes caresses
En un seul point de convergence
Un Point G collectif !
Je me noie entre tes yeux
Sur ton île attendrie
Je suis totalement déconnecté
Pour ne vivre
Que le présent
Sous la ramée
Tu es
La Femme-Silhouette
Mon jaillissement créatif
Par saccades
Mon tendre Apaisement
Ma fragilité
Face à Toi
Est palpable...
Alors
Palpe-moi d’importance !
Je souris à ton contact
Comme un fruit
Gorgé de Soleil
Pour Toi
Je suis Orphée
Ramenant Eurydice
Dans le monde des vivants
Ma Chrysalide
Je tire mes vers
De ton sublime Cocon
Ils sont tes Enfants prodigues
Le seul Monde
Qui vaut
Le coup d’être vécu
C’est le Nôtre !
N’ayons pas peur
De Lui
Il est sincère
Sa possession
Est un Plaisir Nouveau
Il croît
Chaque jour
Entre les pétales mauves
D’un petit bouquet de Catelyas
Il est si doux
Qu’il pourrait s’appeler Ever
Mais avant de frapper à la porte
De ce Jardin Secret
Il faut déjà en être
À Deux
Les meilleurs Serviteurs
Pour le meilleur et pour le dire
Pour le Plaisir
L’Infini Bonheur
La Gloire de l’Amour
Certes fragile
Mais dont la Douceur inapaisée
Ne demande qu’à être rassurée
Mais dont la Douceur inapaisée
Ne demande qu’à être rassasiée
© Jean DORVAL, le 13 août 2017, pour LTC Poésie
Note : (1) d’après Lettres à Lou Andreas-Salomé de Rainer Maria Rilke, les albums des New Order Technique et Low-life, les poèmes Mélodie de Gérard de Nerval et Nous dormirons ensemble de Louis Aragon, et La bonne chanson, Romances sans paroles et Sagesse de Verlaine
21:58 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : chutes de vers, les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd, le programme du centre pompidou-metz | Facebook |
09/08/2017
LTC Poésie rend hommage à Verlaine...
Verlaine en 1893 (49 ans) par Otto Wegener.
" La bise se rue à travers
Les buissons tout noirs et tout verts,
Glaçant la neige éparpillée
Dans la campagne ensoleillée.
L’odeur est aigre près des bois,
L’horizon chante avec des voix,
Les coqs des clochers des villages
Luisent crûment sur les nuages.
C’est délicieux de marcher
A travers ce brouillard léger
Qu’un vent taquin parfois retrousse.
Ah ! fi de mon vieux feu qui tousse !
J’ai des fourmis plein les talons.
Debout, mon âme, vite, allons !
C’est le printemps sévère encore,
Mais qui par instants s’édulcore
D’un souffle tiède juste assez
Pour mieux sentir les froids passés
Et penser au Dieu de clémence...
Va, mon âme, à l’espoir immense ! "
Extrait de "Sagesse" de Verlaine, titre XI
iNFOS+ : Wiki/Paul_Verlaine
© Crédit photo : Jean DORVAL pour LTC
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18/07/2017
Les Mots A(i)mants (1)
Pour Élie,
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
My Love-Entretien
Aux lueurs crépusculaires
Tu nourris toutes mes attentes
Mon Papillon d’atmosphère
A ton passage
Fument et gonflent les nuages
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Mon ardente Impatiente
Tu me dévoiles sous ton voile
Ton été sans fin sur la toile
M’invite à un tête-à-tête imminent
Je me couche sur ton île
En m’évanouissant dans tes bras
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Ma Reine
La nuit est fauve
Comme ton regard
Et je sacre ta jeunesse
Mon nouvel Âge d’Or
Et j’ai envie
De ton Antre-cuisse copine
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Ma fontaine aux narcisses
Tu m’assoiffes de Désir
Je bois ton eau limpide et intrépide
Jusqu’au refleurissement du Ciel
Quand Héméra dispute le jour à Apollon
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Mon jour de fête permanent
Comme l’ultime étoile est à la nuit
Je suis en Toi
J’entre dans ta danse
J’investis tes profondeurs câlines
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Mon Âme délicieuse et radieuse
Estampe chinoise
Cueillant la rose rouge
En kimono du matin
Je fais flamboyer tes yeux
Tu rallumes les miens
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
Ma Damoiselle éclose
Ondine jaillie du Coquillage céleste
Qui comme Vénus est née
Avec un air charmant et joyeux
Dans l'Égée tempétueux
Dans le sein de Thétys
Poussée vers le rivage
Par des Zéphyrs lascifs
Pressant de la main droite sa chevelure
Et de l'autre recouvrant son tendre fruit
Au plus profond de mes heurs
J’explore ta vertu
Et je découvre un à un
Tes trésors cachés
Jusqu’à ta Terre-Promise
Pour Toi, ma jeune Aimante
Mes mots aimants
Sont tes maux amants
Pour moi, ma jeune Amante
Tes mots amants
Sont mes maux aimants
© Jean DORVAL, le 11 juillet 2017, pour LTC Poésie
(1)- D’après Lettres à Lou Andreas-Salomé de Rainer Maria Rilke et Stances d’Ange Politien
15:42 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : les mots a(i)mants, quelques notes d’Élie..., chute en vers-tige, sur sa plage..., Éclats de rose, luminana (part i), la la land, luminana (part ii), emma stone, ryan gosling, le maux, l’essence-ciel, pénélope, les nuits sous la cerisaie, isabelle carré, ma lady river, une foi deux, mon phare, soir de soie, lucie lucas, mauboussin joaillier, tu es mon dange, tu es mon démon, purple diva, dame de mon heur, mots pour la muse, le nid d’elle, corne-muse, fleur de sève, filante-Étoile, l’eau tranquille, tc poésie : hommage à l'amitié et à la fraternité, le passage, jean bereski-laurent, jd en dédicace, le re-retour !, ltc poésie : carte blanche à jean dorval, metz : un carnet de voyage marocain signé jean dorval, l., l'extase d'un baiser, françois tristan l'hermite, les bienfaits du baiser, songer, vivre et croire, au carrefour des sens, la colombe et le faune, défiition marron, by jd, le programme du centre pompidou-metz, 2015 | Facebook |